L’OPEP A EU RAISON SUR LE MARCHE ET LA COVID19 A EU RAISON DU BARIL

Rédaction (A.M)
2021-12-21T19:48:15+01:00
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)21 décembre 2021
L’OPEP A EU RAISON SUR LE MARCHE ET LA COVID19 A EU RAISON DU BARIL

Le prix du baril de Brent est passé de 51,8 $ au 01 janvier 2021, à 85,8 $ le 20 octobre 2021. Malgré la chute de courte durée en Aout avec 65,2 $ le 18 de ce mois, on a cru à une sortie prochaine des impacts du Covid 19, une reprise de la consommation. Même le président des USA a accentué sa pression sur l’OPEP+ pour augmenter sa production afin de freiner la hausse des carburants en Amérique.

Mais entretemps, l’OPEP+ a maintenu le cap de sa stratégie de contrôle de l’équilibre offre/demande sur le marché. Pas plus de 400.000 barils de plus sur le marché. Le baril a alors résisté mais a régulièrement chuté quand même jusqu’à atteindre 80,9 $ le 25 novembre 2021, avant de connaitre une chute très rapide à 68,8 $ le 1er décembre 2021.

Depuis cette date, et durant tout le mois de décembre, chaque semaine est caractérisée par une légère hausse suivie d’une baisse, pratiquement avec la même évolution connue au début de l’année 2021.

On peut dire que l’OPEP a eu raison sur le marché grâce à sa cohésion autour d’une stratégie prudente en matière de contrôle de sa production, et ce malgré l’impact des productions hors OPEP en croissance, et celui des stocks stratégiques des USA récemment impliqués par le président US avec un fort tirage.

La production US est en ce moment supérieure à celle de 2020 avec en moyenne 11,3 MMB/Jour depuis le début de l’année mais demeure encore très loin de celle de 2019 qui avait atteint 12,8 MMB/Jour. Par contre les stocks stratégiques US sont en chute presque continue depuis Juillet 2020. Ils sont passés de 540 MMB à moins de 420 MMB en Septembre, et actuellement autour de 430 MMB, soit 7% de moins que la moyenne des 5 dernières années. Les stocks de carburants sont pratiquement sur la même évolution à 210-220 MMB, soit 9% de moins que la moyenne des 5 dernières années, alors que la demande est en hausse.

Dans une époque avant COVID19, cette situation aurait tiré le baril à un prix supérieur à 100 $. Ce n’est pas le cas aujourd’hui parceque la panique « sanitaire » qui semble s’installer de nouveau est source d’inquiétude au niveau de tous les pays, surtout les plus gros consommateurs.

Le baril va-t-il résister face à l’OMICRON ? Cela dépendra de nouveau de l’OPEP+.

Pendant ce temps, c’est le gaz naturel qui va tirer profit de la situation, surtout en Europe ou son prix a de nouveau augmenté et atteint les 48 $/MMBtu, alors que l’agence de régulation allemande BNetzA ne semble pas prête à autoriser l’entrée en fonctionnement du North Stream 2 avant la fin du 1er semestre 2022.

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