Ingénieur âgé alors d’à peine 26 ans, Abdelmadjid Attar, ancien ministre de l’Énergie et Ex. PDG de SONATRACH, se souvient comme hier du voyage marathon que lui et deux officiers du service national avaient accompli pour rejoindre, dans un délai record depuis Béchar via Hassi Messaoud, Tin Fouyé Tabenkort. Il fallait arriver à temps pour remplacer les ingénieurs français qui avaient quitté précipitamment les gisements de pétrole et de gaz et de superviser sur place les appareils de forage en développement. Leur seule motivation était de participer au « premier novembre économique ».
Source : https://www.energymagazinedz.com/?p=1119
Benallegue AbdeladimIl y a 2 ans
Salem, je complète l’intervention de mon ami Abdelmadjid par un témoignage d’une période vécue à cette époque. Le Directeur des Carburants (DEC pour les initiés), feu Mustapha Mekerba a eu la lumineuse idée de recourir à la Faculté des Sciences Économiques d’Alger pour recruter 12 étudiants en 2ème année pour assurer, au lendemain du 24 février 1971,la relève des personnels étrangers qui ont quitté l’administration, tout en poursuivant les etudes. J’en faisais partie. Fièrement et de façon responsables, nous avions pu assurer la continuité du fonctionnement des services, comme le dit Abdelmadjid, sans difficulté majeure. Nous avions la conviction de participer à un événement historique fondamental de poursuite de la lutte pour l’indépendance de notre pays. Elhamdoulillah nous avions réussi à à reconstituer le fonctionnement de l’administration centrale en appui des équipes et des opérateurs sur le terrain.
BenchenineIl y a 2 ans
Un article sensationnel