Algérie-Niger-Nigeria : les trois pays s’engagent sur le TSGP, véritable « autoroute africaine du gaz ».

Fakhreddine Messaoudi
2022-08-01T14:04:00+02:00
Hydrocarbures
Fakhreddine Messaoudi29 juillet 2022
Algérie-Niger-Nigeria : les trois pays s’engagent sur le TSGP, véritable « autoroute africaine du gaz ».

Par : L. Djihane

La troisième réunion le 28 juillet 2022 à Alger, des ministres chargés de l’énergie des trois pays, s’est terminée avec la signature d’un mémorandum d’entente pour la concrétisation du gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP)  . Aussitôt signé « parle ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, le ministre d’Etat nigérian des Ressources pétrolières, Timipre Sylva et le ministre nigérien de l’Energie et des Energies renouvelables »,les deux Ministres Nigerian et Nigerien, ont été reçus par le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune, pour exprimer la volonté de l’Algérie à développer les liens et les relations entre les pays Africains.

« Le TSGP, Trans-Saharan Gas Pipeline » est une vieille idée, des années 90, mais elle n’a concrètement pris naissance que vers 2002 dans le cadre du NEPAD, un projet de développement à l’échelle africaine, lancé au cours du sommet des chefs d’états Africains en Juillet 2001 ». Le voilà qui va devenir une réalité après tant de péripéties liées à l’évolution des marchés gaziers et du contexte énergétique mondial, qui a fait beaucoup hésiter les investisseurs dans le temps. Mais la situation a maintenant changé avec non seulement la volonté politique des trois pays à construire ce lien qui n’est pas seulement un outil de transport et d’exportation de gaz naturel, mais aussi un projet destiné à contribuer au développement de leur économie et à tisser des relations à long terme qui viendront renforcer l’autre projet en cours de finalisation qu’est la route transsaharienne. Un autre pays Africain en bénéficiera certainement aussi étant situé à proximité du TSGP, il s’agit du Burkina Fasso, dont le développement a un besoin crucial de ressources énergétiques.

Le contexte énergétique mondial, la demande en gaz notamment en Europe, ainsi que le prix du MMBTu qui n’est pas prêt de baisser au cours de la prochaine décennie meme si celui du pétrole demeure volatile, sont autant d’arguments favorables pour démarrer la réalisation de ce projet intégrateur.

Mots clés : Trans-saharan gas-pipeline, mémorandum d’entente TSGP, Algérie-Niger-Nigeria

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