Le baril de Brent est certes en chute continue depuis l’arrivée de Trump à la Maison blanche, meme s’il donne l’impression de résister parfois entre deux réunions de l’OPEP+ ou alors deux déclarations/décisions fracassantes de Trump. Après avoir atteint le plancher des 60 dollars, il n’arrête pas « jouer au yoyo » entre 60 et 65 dollars, mais semble se stabiliser à ce niveau en attendant de nouvelles décisions de l’OPEP+, ou de nouvelles rumeurs sur les degrés d’application des dernières décisions de l’OPEP+.
D’après une nouvelle enquête de Bloomberg, il semble que la production de l’OPEP a plutôt chuté de 200.000 baril/jour, alors qu’elle était censée augmenter conformément à la décision prise en Avril pour compenser la surproduction sur la période 2025-2026, avec une première tranche de 411.000 baril/jour au cours du mois de Mai 2025. Ce niveau avait d’ailleurs surpris beaucoup d’analystes étant trois fois supérieur à celui décidé auparavant.
Entretemps, ni l’Arabie Saoudite, ni les Emirats Arabes Unis, n’ont augmenté leur production comme prévu, et mieux, celle du Venezuela a commencé à chuter suite aux menaces de Trump adressées à la compagnie US Chevron qui avait été autorisée jusqu’à son arrivée au pouvoir à exploiter une partie du pétrole Vénézuélien. De leur côté, les « mauvais élèves » de l’OPEP que sont les Emirats et l’Irak continuent à surproduire.
Y a-t-il alors un risque de guerre des prix et des quotas ? Surtout de la part de l’Arabie Saoudite, dont le prix actuel du baril ne l’arrange pas du tout, puisque son objectif se situait autour de 90 $/baril. Ou bien alors est-elle en train de chercher une solution médiane entre ses besoins, son leadership au sein de l’OPEP et OPEP+, et les pressions de Trump qui ne semble pas non plus faire marche arrière pour ce qui est du marché pétrolier ? La réunion de l’OPEP+ lundi prochain (05 Mai 2025) ne va pas etre facile à gérer !
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