Cinquantenaire de la nationalisation des hydrocarbures : Le devoir de transmission

Rédaction (A.M)
2022-02-21T10:52:54+01:00
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)20 février 2022
Cinquantenaire de la nationalisation des hydrocarbures : Le devoir de transmission

Le 24 février 1971, une date qui restera à jamais gravée dans l’histoire de l’Algérie indépendante. Une Algérie qui, à travers le discours mémorable prononcé par le Président Houari Boumediene, a décidé de prendre le contrôle de ses richesses pétrolières et gazières ; et de consacrer ainsi la souveraineté sur ses ressources naturelles.

Le 12 avril suivant, Boumediene prend une autre décision hautement importante, à savoir que les opérations dans tous les champs de pétrole ou de gaz seront désormais réalisées exclusivement par la Société Nationale SONATRACH.

Le 1er mai, soit 19 jours plus tard, de jeunes ingénieurs et techniciens fraichement sortis de l’institut algérien du pétrole (IAP) dont la moyenne d’âge ne dépassait pas 24 ans, renforcés par les éléments du service national, se sont vus investis d’une mission historique, celle d’assurer la continuité des opérations sur terrain après le départ massif des cadres étrangers.

Sans une grande expérience, mais imprégnés de l’esprit de la grande guerre d’indépendance nationale, les ingénieurs et techniciens de l’époque ont pu relever le défi. Grace à leur détermination, les torches des gisements d’hydrocarbures dans le Sud algérien n’ont jamais cessé de bruler.

Pour rendre un hommage soutenu aux jeunes acteurs qui ont accompagné l’essor de l’industrie pétrolière et gazière en Algérie et qui ont continué à œuvrer dans le sens de l’intérêt national, le Club Energy, en partenariat avec Energy Magazine et RedMed, a décidé de célébrer le cinquantenaire de la nationalisation des hydrocarbures. Une manière de prouver que le potentiel algérien a de tout temps existé et de transmettre cette empreinte et cet état d’esprit aux générations futures.

Cette célébration s’appuie notamment sur les témoignages, parfois inédits, de personnes qui avaient la charge de préparer la décision politique et d’autres qui devaient lui donner un prolongement pratique et opérationnel. C’est ainsi que Nordine Ait Laoussine, Abdelmadjid Attar, Ali Boutalbi, Azzedine Gasmi, Mohamed Brahimi, Abdelaziz Krissat, Berkane Bouzertini et Hamid Krimat, enthousiasmés par le devoir de transmission, ont consacré du temps et des efforts pour relater cette journée et les jours qui l’ont suivi, ce dont nous les remercions.

En visionnant les vidéos et en parcourant les textes qui seront diffusés, tout au long cette semaine sur le site web d’Energy Magazine, vous vous rendrez compte que les divers intervenants souhaitent honorer leurs ainés et leurs collègues, dont plusieurs ne sont malheureusement plus de ce monde. Ils ont voulu honorer la jeune génération du 24 février 1971, qui par son courage et son abnégation a marqué de son sceau l’épopée de l’industrie pétrolière en Algérie. L’histoire retiendra leurs noms pour toujours.

Le devoir de transmission nous oblige à évoquer, à cette occasion et avec beaucoup d’émotion, deux pionniers qui étaient à l’origine de la formation du personnel qui allaient reprendre les rênes de l’industrie pétrolière en Algérie. Il s’agit de feu Djelloul Baghli, le fondateur et premier directeur général de l’Ecole d’ingénieurs de l’IAP créée en 1965 à Dar El Beida (Alger) et de feu Mohamed Fechkeur, fondateur en 1966 et directeur de l’Ecole IAP de techniciens supérieurs de Hassi Messaoud devenue par la suite NAFTOGAZ. Avec peu de moyens et beaucoup de volonté, ils ont su doter le secteur des hydrocarbures de cadres de valeur. De son côté le Centre Africain des Hydrocarbures et du Textile (CAHT), fondé en 1964, devenu INH quelques années plus tard et dont le premier Directeur Général fut Moussa Kebaili, avait déjà formé de nombreux techniciens supérieurs puis des ingénieurs. Tous ensemble, au moment de la nationalisation des hydrocarbures, ils se sont retrouvés en première ligne.

Enfin, le Club Energy et Energy Magazine tiennent à remercier tout particulièrement le Groupe RedMed, le parrain de cette commémoration, de n’avoir pas hésité un instant à nous accompagner et nous aider à réussir de cette célébration.

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