Le prix du pétrole est stable alors que les marchés pèsent sur les réductions surprises de l’OPEP+ au milieu des difficultés de la demande

Fakhreddine Messaoudi
Hydrocarbures
Le prix du pétrole est stable alors que les marchés pèsent sur les réductions surprises de l’OPEP+ au milieu des difficultés de la demande

Les prix du pétrole ont peu changé dans un commerce agité mardi, les investisseurs débattant des plans de l’OPEP+ pour réduire davantage la production et des données économiques faibles des États-Unis et de la Chine qui pourraient nuire à la demande de pétrole.

Les contrats à terme sur le pétrole Brent étaient en baisse de 30 cents, ou 0,3%, à 84,63 $ le baril à 11:05 a.m.ET(3:05 p.m. GMT). Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) se négociaient à 80,19 dollars le baril, en baisse de 23 cents, soit 0,2 %. « Bien que l’évolution des prix du brut soit impressionnante, il faudra que la demande se maintienne et augmente pour que le brut atteigne la barre des 80 dollars », a déclaré Dennis Kissler, vice-président senior du trading chez BOKFinancial.

Les deux indices de référence ont bondi de plus de 6 % lundi après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, collectivement connus sous le nom d’OPEP+, ont secoué les marchés en annonçant des réductions volontaires de la production de 1,66 million de barils par jour (bpj) à partir de mai et jusqu’à la fin de 2023.

Ces derniers engagements portent le volume total des réductions de l’OPEP+ à 3,66 millions de barils par jour, y compris une réduction de 2 millions de barils en octobre dernier, soit environ 3,7 % de la demande mondiale. Les restrictions de production de l’OPEP+ ont conduit de nombreux analystes à revoir à la hausse leurs prévisions concernant le prix du pétrole Brent, qui devrait avoisiner les 100 dollars le baril d’ici à la fin de l’année. Goldman Sachs a relevé ses prévisions pour le Brent à 95 dollars le baril d’ici la fin de l’année et à 100 dollars d’ici 2024.

Toutefois, la chute de l’activité manufacturière américaine en mars, à son plus bas niveau depuis près de trois ans, et la faiblesse de l’activité manufacturière en Chine le mois dernier ont suscité des inquiétudes quant à la demande. Les investisseurs s’inquiètent également de l’augmentation des coûts pour les entreprises et les consommateurs, ce qui fait craindre qu’un choc inflationniste sur l’économie mondiale dû à la hausse des prix du pétrole ne conduise à de nouvelles hausses des taux d’intérêt.

Les observateurs du marché ont essayé d’évaluer combien de temps encore la Réserve Fédérale(FED) américaine devrait continuer à augmenter ses taux pour calmer l’inflation et si l’économie américaine pourrait se diriger vers une récession.

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