LE CLIMAT SEMBLE AVOIR RAISON DU PRIX DU GAZ NATUREL

Rédaction (A.M)
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)7 mars 2024
LE CLIMAT SEMBLE AVOIR RAISON DU PRIX DU GAZ NATUREL

Les prix du MMBtu de gaz sont en en chute durant ce mois de Février 2024 à des niveaux record sur tous les marchés suite à des conditions météorologiques relativement douces un peu partout et plus particulièrement au niveau des régions qui en consomment le plus en hiver.

Cette baisse est principalement due à celle des consommations résidentielles aussi bien en gaz qu’en électricité, et il est peu probable qu’elle puisse se rattraper alors que l’hiver prend fin. En Amérique du Nord le prix est descendu à 1,35 $/MMBtu au Canada, et 1,8 $/MMBtu aux USA, des niveaux pratiquement plus bas que ceux enregistrés au début des années 90. Le marché européen du TTF n’est pas épargné avec une chute à 8,2 $/MMBtu, suivi du marché asiatique en baisse aussi avec 8,9 $/MMBtu  sur le JKM (Japon), 8,1 $/MMBtu en Australie, et 10,7 $/MMBtu sur le GIXI (Inde).

On constate par ailleurs une forte progression de livraisons en GNL, dont prix indexé sur le baril arrive à se maintenir autour de 12 à 13 $/MMBtu.

Le récent Sommet du GECF à Alger s’est terminé sur une déclaration dont le contenu laisse entendre une préoccupation sérieuse des pays producteurs concernant le marché et son impact sur les investissements nécessaires au renouvellement des réserves et au maintien des capacités de production de GNL en particulier. Dans un scenario moyen le GECFprévoit que la consommation énergétique primaire passera de 14,9 Mds de Tep en 2022 à 17,9 Mds Tep en 2050 dont le gaz naturel passera de 4.025 Mds M3 à 5.360 Mds M3 sur la même période. Cette demande en gaz sera tirée essentiellement par la génération électrique à raison de 36 %, et la consommation industrielle à raison de 25 % sur la période. Il faut cependant noter que le mix électrique est appelé à être dominé par les énergies renouvelables qui vont atteindre une part de 64% y compris l’hydroélectricité (14%).

Il prévoit certes une augmentation de la demande et de la production à moyen terme à partir des capacités existantes en gaz, mais aussi la nécessité d’en développer de nouvelles réserves et capacités au-delà de 2030, et par conséquent la mobilisation des investissements nécessaires qui devront être de 9.000 Mds $, dont 8.200 Mds $ en amont.

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