La transition énergétique un axe stratégique pour l’Algérie

Rédaction (A.M)
Energies renouvelables
Rédaction (A.M)15 janvier 2022
La transition énergétique un axe stratégique pour l’Algérie

S’exprimant par visioconférence lors de la réunion de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), tenue jeudi et vendredi au niveau ministériel à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), en amont de la 12e Assemblée générale prévue également à distance les 15 et 16 janvier, M. Benattou Ziane, ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, a réitéré l’engagement de l’Algérie à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, soulignant que la transition énergétique constituait un « axe stratégique » pour le gouvernement algérien.

Dans une allocution prononcée lors d’une session sur « la transition énergétique en Afrique« , le ministre a réaffirmé que  » aujourd’hui la transition énergétique constitue un axe stratégique pour le gouvernement algérien qui vise à atteindre 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 au titre des engagements climatiques de l’Algérie dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat (2015) ».

« Nous avons fixé comme objectif de réduire de 7% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 avec nos propres ressources et nous pourrons aller jusqu’à 22% de réduction avec une aide financière internationale« , a-t-il déclaré.

Pour ce faire, un plan d’action a été mis en place, couvrant les secteurs les plus énergivores tels que les transports, l’industrie et l’habitat pour évoluer progressivement vers des modes de production et de consommation plus durables et sortir de la dépendance aux hydrocarbures, tout en créant des emplois permanents et une valeur ajoutée, a fait savoir le ministre.

A cet effet, le gouvernement a élaboré un document de travail dans lequel il insiste sur l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, le soutien à la fabrication locale des lampes à haute efficacité énergétique et des appareils électroménagers basse consommation et l’interdiction de l’importation des lampes et appareils électroménagers les plus énergivores, a expliqué M. Ziane.

Dans le secteur des transports, le document de travail souligne l’adoption du programme de conversion des moteurs thermiques au GPL et l’élaboration d’un cadre réglementaire et normatif pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Dans le secteur industriel, le document traite de l’accompagnement des projets d’investissement des unités industrielles pour l’amélioration de leur rendement énergétique.

S’agissant du développement des énergies renouvelables, le ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, a indiqué que l’Algérie avait lancé un projet  » de grande envergure » d’une capacité de 1.000 mégawatts destiné aux investisseurs nationaux ou étrangers.

Il a noté que cette capacité est répartie sur plusieurs projets de stations solaires, dont les volumes varient de 50 à 300 mégawatts, à travers plusieurs wilayas du pays.

A ce titre, M. Ziane a indiqué que l’occasion sera également donnée aux investisseurs privés qui activent dans le domaine de l’industrie de l’énergie solaire, comme les photovoltaïques, les batteries, les transformateurs, et les inverseurs de puissance dont l’Algérie a lancé un projet de production locale.

« Ainsi, la série de fabrication de matériels de l’énergie solaire s’est complétée », ajoute le ministre qui relève que d’après l’étude, » l’effectif de la main d’œuvre atteindra dans ce projet, 4.000 emplois directs et indirects ».

Dans un même contexte, le ministre a indiqué que le lancement de ces projets intervient parallèlement à l’élaboration du programme national de l’auto-consommation dans divers domaines, notamment en matière de développement de l’agriculture saharienne.

Concernant le projet de développement de l’hydrogène vert en Algérie, M. Ziane a indiqué qu’il a été procédé au lancement d’études relatives à la détermination de potentialités de l’Algérie en cette énergie du futur et les domaines de son utilisation.

Pour le ministre,  » l’Algérie dispose de tous les atouts logistiques, tels que l’énergie renouvelable, le transport et le stockage, et ce, en vue d’obtenir un kilogramme d’hydrogène très compétitif, soit pour l’utilisation nationale ou l’exportation ».

ENERGY MAGAZINE et APS

appel à contribution
Lien Court

Laisser un avis

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Termes des commentaires :

You can edit this text from "AMnews Panel" to match the comments rules on your site