Les mesures d’urgence que doit appliquer l’Europe pour faire face à la crise énergétique

Rédaction (A.M)
2022-07-26T00:44:41+02:00
Hydrocarbures
Rédaction (A.M)25 juillet 2022
Les mesures d’urgence que doit appliquer l’Europe pour faire face à la crise énergétique
F. Messaoudi

De par sa position dans le conflit Russo-Ukrainien l’Europe se retrouve à un niveau de tension palpable qui se traduit par un danger énergétique sans précédent, une crise que l’Europe n’a pas connu depuis la 2ème guerre mondiale. La principale menace est la coupure totale de l’approvisionnement en gaz provenant de la Russie, son principal fournisseur, le Kremlin menace de couper les vannes du gaz à un moment ou l’Europe se prépare à l’hiver 2023.

Face à cette situation le vieux continent doit agir, et vite, pour éviter un désastre. Une situation que l’Agence Internationale de l’Energie avait anticipée en commençant par informer quelques états membres sur le contexte du marché gazier, à titre d’exemple l’avènement d’un resserrement artificiel des marchés du gaz, la réduction des flux de gaz vers l’Europe, ou la hausse des prix quelques semaines avant l’éclatement du conflit. Des éléments qui auraient dû éveiller des soupçons selon l’AIE.

Face à la crise énergétique qui se dresse face à l’Europe, FATIH BIROL, Directeur Exécutif de l’Agence Internationale de l’Energie, propose dans cette optique 5 mesures concrètes aux dirigeants européens.
Les 5 actions coordonnées immédiates que le Directeur Exécutif préconise sont les suivantes :

  • Encourager les utilisateurs industriels à réduire leur demande par le biais de ventes aux enchères.
  • Réduire au minimum l’utilisation du gaz pour la production d’électricité.
  • Améliorer la coordination entre les opérateurs de gaz et d’électricité en Europe.
  • Réduire la demande d’électricité des ménages en fixant des normes et des contrôles en matière de refroidissement.
  • Harmoniser les plans d’urgence en Europe.

Des actions élaborées et mises en avant par FATIH BIROL lors d’une réunion avec la présidente de la commission européenne Ursula Von Der Leyen et l’ensemble du collège des commissaires européens le 11 Juillet dernier.

Au-delà de ses mesures, quelques pays européens se sont déjà orientés vers des solutions plus conventionnelles et immédiates comme celle de s’approvisionner en gaz chez d’autres fournisseurs comme l’Algérie à travers de nouveaux contrats comme celui d’ENI le géant pétrolier Italien. Cet accord entre le groupe pétrolier algérien Sonatrach et les 3 Compagnies pétrolières OXY, Total Energies et ENI, signé lors du sommet algéro-italien à Alger au cours de la visite du premier ministre italien Mario Draghi, d’un montant de 4 milliards d’USD et d’une durée de 25 ans, porte sur l‘exploitation des gisements gaziers et pétroliers du bassin de Berkine, au sud-est de l’Algérie. Il permettra de « fournir l’Italie en quantité importantes de Gaz » via le procédé de récupération « plus d’un milliard de barils équivalents pétrole d’hydrocarbures, ce qui augmentera le taux moyen de récupération ultime à 55% » selon le géant pétrolier Algérien Sonatrach.

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