Multiplier les accords de partenariats pour l’exploration, augmenter le flux gazier à destination de l’Italie, signer des accords avec ENGIE, déployer des efforts sur l’axe africain pour le transport du gaz, rétablir les accords avec Total … Tels sont les grandes manœuvres stratégiques orchestrées par le gouvernement algérien en vue de se repositionner sur le marché du gaz en Europe.
En effet, l’Europe ce vieux continent est en phase de crise énergétique, sa prise de position dans le conflit Russo-Ukrainien l’a affaiblie la rendant vulnérable dans un secteur vital qui est l’énergie. A cet effet l’Algérie se positionne, ou tente de se positionner, comme le partenaire de substitut idéal pour le gaz russe en plus des autres partenaires comme le Qatar, les USA ou l’Azerbaïdjan. D’ailleurs à ce propos, un haut cadre dans le secteur de l’énergie en Algérie a confié au journal français « Le Point » que l’Union Européenne « Acculée, sait que les approvisionnements supplémentaires du Qatar, de l’Azerbaïdjan ou des États-Unis ne répondront pas totalement à la demande pressante en gaz, à nous de nous positionner avec force dans cette équation, tout en nous projetant sur le long terme pour devenir le hub gazier dans la région » des propos qui laissent croire que l’Algérie suit de très près la situation énergétique en Europe.
Dans un autre registre, des experts américains du cabinet de conseil « GARNER » déclarent que l’Europe, malgré sa position vis-à-vis du conflit Russo-Ukrainien, ne pourra jamais prendre une décision aussi radicale qui est de couper totalement son approvisionnement en gaz russe « Ce plan, de créer une alternative au gaz russe, est un plan qui aurait dû être étudié et appliqué dès l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 » ajoutent ses mêmes experts. Selon les américains, l’Europe aurait pu anticiper cette crise majeure en observant les agissements du Kremlin
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